Une seconde de Maths

Documents pour faire des maths en seconde.

31 janv. 2009

fonctions.odt

Notion de fonction

On utilise parfois dans la vie courante l’expression « en fonction de » pour traduire une dépendance entre deux situations. En Mathématiques, une fonction traduit la dépendance entre deux nombres.


A- Définitions

Une fonction f permet d'associer à tout nombre x d'un ensemble D un nombre unique y.

L'ensemble D est appelé ensemble de définition de la fonction f.

Le nombre x est une variable qui parcourt cet ensemble.

Le nombre y est l'image de x.

Il est important de noter que tout élément de l'ensemble de définition a une image et que celle-ci est unique.


1. Calcul de l'image d'un nombre

L'image d'un nombre x par une fonction f se note f (x); on lit «f de x».

Pour désigner la fonction qui à x associe f (x) on écrit f : f (x).

On définit une fonction en indiquant un moyen de déterminer f (x) lorsque x est donné; cela se fait souvent avec une formule.

Exemples

  1. Soit f la fonction qui à x associe son double. On écrira f : x 2x
    L'image de 5 est 2 × 5 = 10, on écrit f (5) =10.

  2. Soit g la fonction qui à x associe son carré. On écrira g : x x²
    L'image de 3 est 32=9, on écrit g(3) = 9.

  3. Considérons la fonction h : x x² – 5x et calculons l'image de (-4).
    Il suffit de remplacer x par (-4) dans la formule qui définit la fonction h.
    h(-4) = (-4)² – 5 × (- 4) = 16 + 20 = 36.
    L'image de (-4) est donc 36.


2. Antécédent

Considérons une fonction f et deux réels a et b tels que b = f (a).

Nous savons que b est l'image de a.

On dit alors aussi que a est un antécédent de b.


Attention

Le nombre a n'a qu'une image mais b peut avoir plusieurs antécédents, c'est ce qui explique l'utilisation de l'article « un ».


Retenons

Les antécédents par une fonction f d'un réel b sont les réels dont l'image est b, ce sont donc les solutions de l'équation f (x) = b; leur nombre dépend de la fonction f .


Exemples

  1. Considérons la fonction f : x x – 3 et cherchons le ou les antécédents de 5.
    Il s'agit de déterminer l'ensemble des réels x dont l'image est égale à 5, donc de résoudre l'équation x – 3 = 5. Celle-ci n'a qu'une solution qui est x = 8, donc 5 a un unique antécédent qui est 8.

  2. Considérons la fonction g : x x² et cherchons le ou les antécédents de 25.
    Il s'agit de déterminer l'ensemble des réels x dont l'image est égale à 25, donc de résoudre l'équation x2 = 25. Celle-ci a deux solutions qui sont x = 5 et x = -5, donc 25 a deux antécédents qui sont 5 et -5.

  3. Considérons la fonction h : x x² + 1 et cherchons le ou les antécédents de 0.
    Il s'agit de déterminer l'ensemble des réels x dont l'image est égale à 0, donc de résoudre l'équation x2 + 1 = 0. Comme x2 est toujours positif, x2 + 1 est toujours supérieur ou égal à 1, il n'est donc pas possible de trouver un réel x tel que x2 + 1 = 0. 0 n'a donc pas d'antécédent.



B- Représentation graphique d'une fonction

Soit f une fonction sur l'ensemble D.

Dans le plan muni d'un repère, on appelle représentation graphique de f l'ensemble des points M(x, y) pour lesquels x est élément de D et y = f (x).

Ces points forment la courbe d'équation y=f(x).


Exemple

Considérons la fonction f : x x² – 3 définie sur l'intervalle [-3 ; 3] et construisons sa représentation graphique.

Pour effectuer cette construction nous commencerons par calculer un certain nombre d'images. Les résultats sont inscrits dans un tableau de valeurs :

x

-3

-2

-1

0

1

2

3

f (x)

6

1

-2

-3

-2

1

6

Dans le plan muni de son repère, on place les points de coordonnées (x, f(x)), puis on les relie par une courbe.

Utilisation de la représentation graphique

La représentation graphique d'une fonction nous en donne une vision globale.

Elle permet par exemple de trouver des valeurs approchées d'images ou d'antécédents.


Détermination graphique de l'image de 2,5





Il suffit de déterminer le point A de la courbe dont l'abscisse (c'est x) est 2,5, puis de lire son ordonnée

(c'est y).


L'ordonnée de A est environ 3,2; on en déduit que

f (2,5) 3,2.

Il ne s'agit que d'une valeur approchée, la valeur exacte obtenue par calcul étant :

f (2,5) = 2,5² – 3 = 6,25 – 3 = 3,25.







Recherche du ou des antécédents de 2





Il suffit de trouver tous les points de la courbe dont l'ordonnée (c'est y) est 2, puis de lire les abscisses (c'est x) correspondantes.


On constate que deux points de la courbe ont une ordonnée égale à 2; leurs abscisses (environ 2,2 et -2,2) sont donc les antécédents de 2.










C- Sens de variations d'une fonction


1. Fonctions croissantes

Une fonction f est croissante sur un intervalle I lorsqu'elle conserve l'ordre des nombres.

Quels que soient les réels a et b de I, si a<b alors f(a)<f(b).


Graphiquement, cela se traduit par le fait que la courbe représentative de la fonction f «monte» sur l'intervalle I.


Exemple



La fonction f est croissante sur I.

La courbe monte.

Lorsque les valeurs de x augmentent, les valeurs de f(x) augmentent aussi : f conserve l'ordre des nombres.





2. Fonctions décroissantes

Une fonction f est décroissante sur un intervalle I lorsqu'elle inverse l'ordre des nombres.

Quels que soient les réels a et b de I, si a<b alors f(a)>f(b).


Graphiquement, cela se traduit par le fait que la courbe représentative de la fonction f «descend» sur l'intervalle I.


Exemple



La fonction f est décroissante sur I.

La courbe descend.

Lorsque les valeurs de x augmentent, les valeurs de f(x) diminuent : f inverse l'ordre des nombres.





3. Tableau de variations

Soit f une fonction définie sur un intervalle D.

Pour construire le tableau des variations de la fonction f sur D on détermine les intervalles I contenus dans D sur lesquels f est monotone, c'est à dire soit croissante, soit décroissante.

On note les résultats obtenus dans un tableau où des flèches indiquent la croissance ou la décroissance de f.


Exemple

Considérons la fonction f définie sur [-2 ;3] dont la courbe représentative est dessinée.

On observe que :

a) f est décroissante sur [-2; -1]

b) f est croissante sur [1; 2]

c) f est décroissante sur [2; 3]

D'autre part f(-2)=2, f(-1)=-1, f(2)=3 et f(3)=2.





Tout ceci peut être résumé dans le tableau de variations suivant :









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ds04.odt

Devoir de Mathématiques


Exercice 1

Soit ABC un triangle.

a) Construire le point M tel que .

b) Le point M est-il le milieu du segment [BC] ? Justifier.


Exercice 2

Dans le plan muni du repère orthonormal , on considère les trois points A(–1,2), B(1,1) et C(5, –1).

a) Calculer les coordonnées des vecteurs et .

b) Les points A, B et C sont-ils alignés ? Justifier.


Exercice 3

Soit f la fonction définie sur par f (x) = (2x – 1)² – 4.

a) Développer, réduire et ordonner f (x).

b) Factoriser f (x).

c) Calculer et .

d) La figure donne la représentation graphique de f dans un repère orthogonal.


- Retrouver graphiquement les résultats de la question c).

- Résoudre graphiquement l'équation f (x) = 0.

- Retrouver algébriquement ce résultat en utilisant la forme factorisée de f (x).


e) Résoudre graphiquement l'équation f (x) = 2. Les solutions trouvées sont-elles exactes ?

Trouver algébriquement les solutions exactes.



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30 janv. 2009

conjecture.odt

Conjecture, contre-exemple, démonstration

Exercice 1

Un élève a fait la conjecture suivante :

« Si n est un nombre premier, alors n² + n + 17 est aussi un nombre premier. »

Vérifie cette conjecture pour les nombres premiers 2, 3, 5, 7, 11, 13.

Et pour 17 ? Conclusion ?


Exercice 2

Conjecture : « Tout nombre impair peut s'écrire sous la forme de la différence des carrés de deux nombres entiers. »

Ecrire les nombres 3, 5, 7, 9 sous la forme de différence des carrés de deux nombres entiers.

Et pour 537 ?

Comment démontrer que cette conjecture est exacte ?


Exercice 3

a) Ajouter 3 nombres entiers consécutifs. La somme est-elle un multiple de 3 ?

Recommencer avec d'autres exemples.

Quelle conjecture peut-on faire ? La démontrer.

b) Ajouter 5 nombres entiers consécutifs. La somme est-elle un multiple de 5 ?

Recommencer avec d'autres exemples.

Quelle conjecture peut-on faire ? La démontrer.

c) Peut-on généraliser les propriétés précédentes en disant que la somme de n entiers consécutifs est un multiple de n ?


Exercice 4

1. Calculer le produit de quatre entiers consécutifs et ajouter 1. Que remarque-t-on ?

(Faire plusieurs essais)

2. Montrer que, pour tout réel x, on a x(x + 1)(x + 2)(x + 3) + 1 = (x2 + 3x + 1)2

Expliquer le résultat observé à la question 1.


Exercice 5

a) Calculer , puis .

b) Quelle conjecture peut-on faire ? Démontrer.


Exercice 6

Soit f la fonction définie par .

a) Calculer et f (3), puis et f (– 5) .

b) Quelle conjecture peut-on faire ? Démontrer.


Libellés :

ds03.odt

Devoir de Mathématiques



Pour chacune des 10 expressions proposées ci-dessous :

a) Développer, réduire et ordonner.

b) Factoriser



A = (3x + 2)(x + 1) + (x + 3)(x + 1)


B = (2x – 1)² + (2x – 1)(x + 4)


C = 3x(5x – 4) – 2(5x – 4)


D = (x + 1)(x + 2) – (2x + 3)(x + 2)


E = (2x + 1)² – (x – 4)²


F = x² – 4 – (x + 2)(2x – 3)


G = (x + 3)² – (2x + 6)(x – 1)


H = 16 – (x – 5)²


K = 7x(x – 2) + 3(5x – 10)


L = (2x + 5)² – 9x²



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coordonnees.odt

Coordonnées


A - Coordonnées de points et de vecteurs.

1. Repérage du plan

On considère un point O et deux vecteurs et non colinéaires.

On dit alors que est un repère.

L'axe est appelé axe des abscisses (axe des x).

L'axe est appelé axe des ordonnées (axe des y).


Cas particuliers :

Le repère est orthogonal si les vecteurs et ont des directions orthogonales.

Le repère est orthogonormal si les vecteurs et ont des directions orthogonales et des longueurs égales à une unité.


On considère dans la suite que le plan est muni d'un repère .


2. Coordonnées d'un point



A tout point M on peut faire correspondre un unique couple de réels (xM, yM) tels que .


Le couple (xM, yM) est le couple des coordonnées de M, on écrit M(xM, yM).

Le réel xM est l'abscisse de M.

Le réel yM est l'ordonnée de M.


3. Coordonnées d'un vecteur


A tout vecteur on peut faire correspondre un unique couple de réels (x, y) tels que

.


Le couple (x, y) est le couple des coordonnées de , on écrit (x, y).

Le réel x est l'abscisse de .

Le réel y est l'ordonnée de .



B - Propriétés générales

Le plan est muni d'un repère .


1. Coordonnées et opérations sur les vecteurs

On considère les vecteurs et ainsi que le réel k.

Les coordonnées de sont (x + x', y + y').

Les coordonnées de sont (x – x', y – y').

Les coordonnées de sont (kx, ky).

Démonstration

signifie et signifie .

Alors, = = ;

= = = ;

= = .


2. Coordonnées d'un vecteur défini par deux points

On considère les points A(xA, yA) et B(xB, yB).

Les coordonnées du vecteurs sont (xB xA , yB – yA).

Démonstration

On a ; or et ;

on en déduit que .


3. Coordonnées du milieu d'un segment

On considère les points A(xA, yA) et B(xB, yB).

Les coordonnées du point M milieu de [AB] sont et .

Les coordonnées du milieu d'un segment sont les moyennes des coordonnées de ses extrémités.

Démonstration

M est le milieu de [AB] .

En abscisse, cela se traduit par xMxA = xBxM, soit 2xM = xA + xB, donc .

De même, en ordonnée, yMyA = yByM, soit 2yM = yA + yB, donc .


4. Vecteurs colinéaires

Deux vecteurs et sont colinéaires lorsque leurs coordonnées sont proportionnelles, donc lorsque xy' = x'y.

Démonstration

Si et sont colinéaires, il existe un réel k tel que , donc x' = kx et y' = ky;

k est le coefficient de proportionnalité faisant passer de (x, y) à (x', y').

En appliquant la règle du produit en croix, on obtient xy' = x'y.



C - Distance et orthogonalité

Dans ce paragraphe le plan est muni d'un repère orthonormal .


1. Norme d'un vecteur

La longueur d'un vecteur est aussi appelée norme du vecteur et notée .

Pour tout vecteur , on a .

Démonstration

Considérons le point M tel que .

On a M(x, y) et = OM.

Soit H(x, 0).

Comme le repère est orthogonal, le triangle OHM est rectangle en H, donc OM² = OH² + HM².

Comme le repère est orthonormal, on a et , donc OH = x et HM = y.

Ainsi OM² = x² + y², d'où et .




2. Distance entre deux points

On considère les points A(xA, yA) et B(xB, yB).

Les coordonnées du vecteurs sont (xB-xA, yB-yA).

La norme de est aussi la distance AB, d'où AB = .


3. Vecteurs orthogonaux

Les vecteurs et sont orthogonaux si et seulement si xx' + yy' = 0.

Démonstration

Considérons le point M tel que et

le point M' tel que .

et sont orthogonaux si et seulement si OMM' est un triangle rectangle en O,

soit MM'² = OM² + OM'².

Or, OM² = x² + y², OM'² = x'² + y'²

et MM'² = (x'x)² + (yy')².

Cela nous donne :

(x'x)² + (yy')² = x² + y² + x'² + y'², soit

x'² – 2xx' + x² + y'² – 2yy' + y² = x² + y² + x'² + y'²

et en simplifiant,

–2xx' – 2yy' = 0, d'où xx' + yy' = 0.






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vecteurs.odt

Les vecteurs

A - Vecteurs égaux

1- Définition

Deux vecteurs sont égaux lorsqu'ils ont même longueur, même direction et même sens. C'est pour cette raison qu'on représente les vecteurs par des flèches.

Les vecteurs et sont égaux, en effet ils ont :

  • même longueur : AB = CD

  • même direction : (AB) // (CD)

  • même sens : le sens de A vers B est le même que le sens de C vers D.

Attention

L'égalité regroupe trois informations ; il faut donc que les trois propriétés soient vérifiées pour qu'elle ait lieu.


2- Vecteurs et milieu d'un segment

Considérons trois points A, I et B.

Le point I est le milieu du segment [AB]

si et seulement si

La propriété géométrique I est le milieu du segment [AB] et l'égalité vectorielle sont donc équivalentes.

3- Vecteurs et parallélogrammes

Considérons quatre points A, B, C et D.

Le quadrilatère ABCD est un parallélogramme

si et seulement si

La propriété géométrique ABCD est un parallélogramme et l'égalité vectorielle sont donc équivalentes.

Attention

Il ne faut pas oublier de tenir compte du sens des vecteurs : pour le parallélogramme ABCD, l'égalité de vecteurs est et non .

Remarque

Le parallélogramme ABCD peut aussi être nommé BCDA, CDAB, DABC, ADCB, DCBA, CBAD ou BACD. Chaque façon de le nommer fournit une nouvelle égalité vectorielle; on a finalement les 4 égalités suivantes :

Si l'une de ces 4 égalités est vérifiée, les 3 autres le sont aussi.


B - Somme de vecteurs

On peut définir une addition des vecteurs qui a des propriétés semblables à celles de l'addition des nombres.

1- Relation de Chasles

Quels que soient les points A, B et C :

Le vecteur est la somme des vecteurs et .

Remarque

On peut interpréter la relation de Chasles de la façon suivante : le vecteur représente un déplacement de A vers B et le vecteur représente un déplacement de B vers C ; la somme de ces deux déplacements est un déplacement de A vers C qu'on représente par le vecteur .

Attention

La relation de Chasles (qui concerne des vecteurs) est vraie quels que soient les points A, B et C.

La relation AB + BC = AC (qui concerne des distances) n'est vérifiée que si le point B est sur le segment [AC]; de manière générale on ne peut affirmer que AB + BC AC.

2- Règle du parallélogramme

Quels que soient les points A, B, C et D :

On a l'égalité

si et seulement si

ABCD est un parallélogramme.

3- Propriétés de l'addition des vecteurs

L'addition des vecteurs a des propriétés semblables à celles de l'addition des nombres réels.

a) Suite d'additions de vecteurs

Lorsqu'on effectue une somme de plusieurs vecteurs, on peut modifier l'ordre des termes ou regrouper plusieurs termes sans modifier le résultat.

b) Vecteur nul

Pour tout point A, le vecteur est appelé vecteur nul; on le note . On ne modifie pas un vecteur en lui ajoutant le vecteur nul.

c) Vecteurs opposés

Deux vecteurs sont opposés lorsque leur somme est égale au vecteur nul, ils ont alors même longueur et même direction mais des sens différents.

Ainsi, quels que soient les points A et B, les vecteurs et sont opposés.

On écrit : .

d) Soustraction des vecteurs

Pour soustraire un vecteur il suffit d'ajouter son opposé.

Quels que soient les points A, B et C,


C - Multiplication d'un vecteur par un réel

1- Définition

Pour multiplier un vecteur par un nombre réel k:

  • on conserve la direction du vecteur

  • on multiplie la longueur du vecteur par |k|

  • si k est positif, on conserve le sens du vecteur, mais si k est négatif on le change.

Exemples

Sur la figure on peut constater :

  • car (CD) // (AB), CD = 3AB et le sens de C vers D est le même que le sens de A vers B.

  • car (EF) // (AB), EF = 2AB et le sens de E vers F est le sens inverse de celui allant de A vers B.

  • Les deux égalités précédentes sont équivalentes à et

2- Propriétés

Considérons deux vecteurs et , ainsi que deux nombres réels x et y.

Les égalités suivantes sont vérifiées :

Ces propriétés montrent que le calcul vectoriel est très voisin du calcul sur les nombres.

3- Applications

On dit que deux vecteurs sont colinéaires lorsqu'on peut passer de l'un à l'autre en effectuant une multiplication par un réel. Ainsi deux vecteurs colinéaires ont même direction, le sens et la longueur pouvant être différents.

a) Droites parallèles

Soient A, B, C et D quatre points. Si les vecteurs et sont colinéaires, alors les droites (AB) et (CD) sont parallèles.

Ainsi, il suffit de trouver un nombre réel k tel que pour démontrer que les droites (AB) et (CD) sont parallèles.

b) Points alignés

Soient A, B et C trois points. Si les vecteurs et sont colinéaires, alors les points A, B et C sont alignés.

Ainsi, il suffit de trouver un nombre réel k tel que pour démontrer que les points A, B et C sont alignés.

Exemple d'application

On considère un triangle ABC, ainsi que les points E et F définis par et .

Démontrons que les droites (BC) et (EF) sont parallèles.

Pour démontrer que les droites (BC) et (EF) sont parallèles, nous allons montrer que les vecteurs et sont colinéaires.

(relation de Chasles)

(utilisation de l'énoncé)

(propriété de la multiplication)

(relation de Chasles)

L'égalité montre que les vecteurs et sont colinéaires, donc que les droites (BC) et (EF) sont parallèles.

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ds02.odt

Devoir de Mathématiques

Exercice 1

Dans le plan muni du repère orthonormalon donne les points A(–1, 3), B(5, 4) et C(4, –2).

1- Construire le triangle ABC. S'agit-il d'un triangle équilatéral ? S'agit-il d'un triangle isocèle ?

Justifier la réponse par un calcul. 2- Construire le point D tel que.

Calculer les coordonnées du point D.

3- Sans calcul supplémentaire, démontrer que les droites (AC) et (BD) sont perpendiculaires.

4- On appelle I le point d'intersection des droites (AC) et (BD).

Calculer les coordonnées de I.

5- Calculer l'aire du triangle ABC.

Exercice 2

Dans le plan muni du repère orthonormalon donne les points E(–5, –1), F(–2, 0) et G(7, 3). 1- Calculer les coordonnées des vecteurs,et.

Vérifier que .

2- Déterminer le réel k tel que .

3- Que peut-on déduire du résultat précédent ? 4- Calculer les longueurs EF, FG et EG. Vérifier que EF + FG = EG. 5- Si on change la position du point F dans le plan, les deux égalités

et EF + FG = EG restent-elles exactes ?

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ds01.odt

Devoir de Mathématiques

Exercice 1

Développer et réduire les produits suivants :

A =

B =

Exercice 2

Réduire les sommes vectorielles suivantes :

a)

b)

Exercice 3

On considère un triangle ABC.

a) Construire le point D tel que , puis le point E tel que .

b) Démontrer que.

Que peut-on en déduire pour les vecteurs et , puis pour les droites (CE) et (AB) ?

Exercice 4

On considère un triangle OAB.

On appelle E le milieu de [OA] et F le point tel que .

a) Faire une figure. Que remarque-t-on à propos des points E, B et F ?

Déterminer graphiquement le réel k tel que

b) Démontrer que . c) Exprimer le vecteuren fonction des vecteurs et. d) Démontrer l'égalitéconjecturée dans la question a).

Exercice 5

On se donne un segment [AB].

Construire le point G tel que

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Comme son nom l'indique, ce blog est destiné à recevoir des documents sur les mathématiques pour la classe de seconde. La particularité de ces documents est qu'ils sont réalisés à partir de Google Documents.